Le sommeil du Bébé :
De 0
à 2 mois bébé passe la majeur partie de son
temps dans son lit, il dort entre 14 et 20 heures suivant
qu'il est plus ou moins tonique. Ce sommeil est entrecoupé
de brèves périodes de réveil,
puis bébé se rendort aussitôt.
Si pendant les brèves périodes de réveil,
le bébé est incommodé, ce qui n'aurait
du être qu'un bref réveil conduisant à un
meilleur endormissement se transforme en réveil complet
alors que l'enfant est encore demandeur de repos.
Il sera alors agité, de mauvaise humeur. Le sommeil est
un moment très important dans la vie du nouveau-né,
en effet, c'est pendant son sommeil que la maturation de
son cerveau va s'effectuer.
L'incommodité
du bébé peut être dû à différentes
causes
:
Ø Il se retrouve les
bras ou les jambes coincés dans les barreaux de son lit.
Ø Il se retrouve sur
le ventre, dans l'incapacité de dégager son visage
du drap.
Ø Vous êtes chez
des amis, dans son lit parapluie bébé se retrouve
coincé entre le matelas et le bord souple de ce genre de lit.
Ø Il a glissé
et se retrouve tout au fond de son lit les jambes recroquevillées,
mal à l'aise.
ØSuite à quelques
petits problèmes de régurgitation, rhume ou autres,
vous avez légèrement incliné son lit et bébé
non maintenu se retrouve au fond de son lit, peut-être même
dans la position contraire à celle recherchée, soit
la tête en bas.
Dans
ces différents cas LIOLITã vous apporte la réponse à votre
problème.
Contrairement
aux idées reçues, un enfant ne va pas forcement
pleurer " bruyamment " en cas de problème. Parfois
même il le fait en silence se contentant d'ouvrir la bouche,
de retenir sa respiration et d'attendre que l'on vienne à
son aide.
Bébé peut avoir eu des problèmes dans son
lit sans que vous vous en soyez aperçu, par la suite, la
vue de son lit le fera pleurer. Vous ne comprenez pas la situation,
et bien le bébé se souvenant d'un moment pénible
dans son lit (mauvaise position), associera le lit à la
douleur qu'il a ressentit dans ce dernier et aura peur de se retrouver
à nouveau dans ce cas.
Comment être sûr de bien
coucher bébé ?
Les
médecins vous le diront, une seule position, sur le dos. Bébé
doit être couché sur un matelas bien ferme
et bien adapté aux contours du lit. Bannissez
oreiller et couette, habillez bébé d'un surpyjama
bien chaud. Faites le dormir dans une chambre à 18°,
évitez toute ambiance de tabac. N'attachez rien autour
du cou de bébé (chaînette, cordelette avec
sucette
), ne laissez jamais votre enfant seul à la
maison.
Là
encore, LIOLITã répond à
ses directives.
Dans
tous les cas il n'est pas nécessaire de bouleverser votre
vie parce que bébé dort. Certes lorsque vous le
couchez et jusqu'à ce qu'il se soit endormi, il est préférable
d'éviter de faire trop de bruit, mais ne pas faire de bruit
du tout peut s'avérer très mauvais. Si vous arrêtez
tout bruit, bébé en prendra l'habitude et il vous
sera alors très difficile de sortir avec bébé
ou de recevoir des amis à qui il faudra alors imposer un
silence quasi monacal. De plus un léger bruit dans la maison
alors que bébé est dans son lit ne peut que le rassurer
sur votre présence et lui donner un sentiment de sécurité.
Pourquoi sur le dos
ØLa respiration est améliorée
par cette position, elle est ainsi d'autant plus efficace en cas
de rhino-pharyngite ou de bronchiolite.
Ø L'enfant régule
mieux sa température, notamment en cas de fièvre.
ØLes risques d'asphyxie
sont évités
Caprice, pas caprices.
Ils
seront nombreux à vous dire que votre enfant fait des caprices
quand il pleure. Je crois que vous seul êtes à même
de faire la part des choses, car en fait, il n'y a pas de meilleure
règle pour élever bébé que de suivre
son instinct. Tout le monde y va de son conseil, tout le monde
a un ami, une connaissance qui a eu le même cas.
Que faire ?
Ecoutez tout le monde, si vous protestez, on dira que depuis que
vous êtes mère on ne peut plus rien vous dire
et
pire encore) mais bien sur après avoir tout écouté,
faites selon votre intime conviction.
Pour
illustrer ce bon conseil, que je vous invite à suivre
même s'il ne faut pas toujours écouter tout ce qui
se dit, voici une petite mésaventure qui m'est arrivée
:
Mon
aîné avait quelques jours, des amis sont venus nous
rendre visite.
J'entends Romain qui pleure dans sa chambre, en général
il était très calme. Ce devait être une des
premières fois que je l'entendais pleurer. Je me suis inquiétée
et suis allée dans sa chambre.
J'avais beau passer ma main sur ses petites jambes et lui murmurer
des petits mots doux, Romain pleurait de plus belle. Je l'ai alors
pris dans mes bras, aussitôt les pleurs se sont arrêtés.
Mon amie qui m 'avait suivie et regardait de la porte eut un petit
sourire qui je dois le dire me déplu fortement.
Je continuais de bercer Romain, il était calme et je décidais
de le remettre au lit. A peine l'avais-je posé que Romain
se remis à pleurer.
J'essayais à nouveau de le calmer, rien n'y faisait. Je
le repris dans mes bras. Nouveau sourire en coin de l'amie à
la porte. Je commençais à me demander si Romain
ne faisait pas un caprice comme semblait le sous-entendre mon
amie. Mais dans mon fort intérieur, je savais bien que
ce n'était pas cela.
Une fois encore Romain étant calme je décidais de
le recoucher. Après quelques secondes il se mit à
nouveau à pleurer, ne tenant plus compte du nouveau sourire
en coin que je devinais plus que je ne le vis, je repris Romain
dans mes bras et décidais de le garder avec moi. Entre
temps étaient arrivés à mon secours mon mari
et celui de mon ami. Je leur dis que j'allais rester un moment
avec Romain , il n'allait pas très bien.
" Il fait juste un caprice, dès qu'elle le prend dans
ces bras il arrête de pleurer, elle est en train de se faire
avoir " dit aimablement mon amie, je crois que je l'aurais
volontiers étriper à ce moment là (mais depuis
elle a eu des enfants et elle a changé ! !). Pensant que
la position allongée serait préférable pour
Romain, je l'allongeais donc dans mes bras et m 'apprêtais
à m'asseoir quand les pleurs reprirent de plus belle. Plus
question de caprices, il était toujours dans mes bras.
Je le regardais et le remis debout contre moi, plus de pleurs.
Pour en avoir le cur net (et non par sadisme) je décidais
d'allonger à nouveau Romain lequel se remit aussitôt
à pleurer. Je compris alors que Romain devait avoir des
reflux et que cela le gênait beaucoup, je me tournais vers
mon ami qui avait suivi la scène et lui fit mon plus beau
sourire en coin. La suite confirma mes soupçons, Romain
après quelques minutes vomit. Je pus alors le recoucher
sans la moindre protestation de sa part. Je revins dans le salon.
" ça y est, il s'est endormi ? " me demanda mon
ami. " Oui, il avait un problème de reflux, il a vomit,
je l'ai changé et il dort à présent comme
un bienheureux, son caprice est fini " lui répondis-je
en insistant bien sur la fin de la phrase avec un regard vers
sa femme.
Je savais
bien que ce n'était pas un caprice, mais face aux sourires
en coins j'ai failli céder et laisser mon enfant pleurer
de douleur dans son lit. On ne m'y reprendra plus et quoi qu'en
pensent les autres j'agis à présent selon mon intime
conviction, j'ai maintenant trois enfants, très remuant
certes mais pas un seul n'est " capricieux " et pourtant
je les ai tous à un moment ou à un autre pris dans
mes bras quand ils pleuraient.
RGO bronchiolite et reflux
R
G O reflux gastro-oesophagien : il se caractérise par l'arrivée
dans l'oesophage de liquide gastrique le plus souvent acide en
provenance de l'estomac. Le reflux peut, ou non, donner lieu à
des régurgitations ou des vomissements
Parfois
le liquide ne remonte pas jusque dans la bouche : une fois dans
l'sophage, le liquide redescend dans l'estomac. Le danger
vient de la brûlure occasionnée par ce liquide
: elle entraîne des douleurs, et une érosion
de la muqueuse en cas de troubles prolongés. Parfois,
il s'arrête au niveau du pharynx et provoque des
toux, parfois, il redescend dans les bronches et provoque
des surinfections et des bronchites.
Le
reflux est fréquent chez le nourrisson, pour les raisons
suivantes :
Ø d'une part, le sphincter
" anti-reflux " est immature,
Ø d'autre part l'estomac
se vide plus lentement que chez l'enfant plus grand.
Ø L'alimentation est par ailleurs liquide
en totalité dans les premiers mois.
Ø la muqueuse est plus fragile à
cet âge.
RGO ou simple
régurgitations :
les
régurgitations banales surviennent en général
juste après les biberons et sont indolores.
Dans
le cas du reflux, les régurgitations surviennent plusieurs
heures après et elles s'accompagnent :
Ø de manifestations douloureuses
Ø d'sophagite (douleurs
pendant ou après le repas, refus de boire)
Ø de mauvaises prises
des biberons
Ø de troubles du sommeil
Ø d'accès de pâleur
Ø de selles noires(contenant
du sang digéré)
Ø de vomissements sanglants
il ne faut pas attendre que tous ces critères soient
réunis, un seul suffit.
Mais
certains RGO plus insidieux se traduisent par :
Ø des pharyngites avec
ou sans otites
Ø des laryngites
Ø des infections respiratoires
à répétition.
Seul un
médecin peut établir le bon diagnostic.
Ecoutez
votre médecin mais si vous voyez que celui ci vous propose
trop souvent de changer de lait ou de traitement, et bien n'hésitez
pas avant tout à changer de médecin et à
demander un avis complémentaire, le médecin doit
être à même de vous expliquer parfaitement
le problème de votre enfant et ce qu'il préconise,
ne vous contentez pas d'un on va essayer...
Si la
douleur persiste, il peut être nécessaire de faire
une fibroscopie sophagienne.
examens
pouvant être pratiqués :
Une
radiographie de l'estomac avec opacification, on fait boire un liquide
à l'enfant et on suit sa progression dans l'oesophage et
dans l'estomac. Parfois, à l'aide d'un ballon, on exerce
une pression sur l'estomac afin de voir si le liquide peut remonter
dans l'sophage.
Cet examen s'appelle un transit
sogastroduodénal (TOGD).
Endoscopie
digestive haute : une fibre optique est introduite dans la bouche
puis l'sophage jusqu'à l'estomac, ce qui permet au
médecin de voir ce qui se passe " à l'intérieur
", de prendre des photos de la muqueuse, de vérifier
qu'il n'y a pas de rétrécissement anormal dans l'estomac,
et de rechercher un reflux venant de la vésicule biliaire
La pHmétrie sophagienne
de
24 heures (qui apprécie l'apparition de reflux dans l'sophage,
leur nombre, leur durée, le moment de leur survenue par
rapport aux repas et à la position de bébé),
facile à réaliser, est indiquée lorsqu'il
y a un doute sur l'existence de reflux non extériorisés
(pas de régurgitations ou de vomissements)
Les
complications du reflux :
Ø
l'sophagite : c'est la brûlure
du bas de l'sophage, qui ne supporte pas l'acidité
des liquides gastriques (c'est-à-dire issus de l'estomac).
L'enfant pleure après les repas ou dans la nuit, se tortille,
voire refuse les biberons
Ø
dans les
cas sérieux, les régurgitations peuvent s'accompagner
de sang.
Ø
on peut
observer à l'occasion d'un reflux des signes de malaise
cardiaque : pâleur, ralentissement du cur, et parfois
une perte de connaissance. Ces troubles font suite à un
réflexe dit " vagal ", à savoir
un enchaînement de réactions involontaires consécutives
à une forte stimulation du nerf vague, encore appelé
pneumogastrique. Exceptionnellement, ces troubles peuvent être
responsables de mort subite du nourrisson. Il convient donc
d'être très vigilant en cas de difficulté
d'alimentation, pleurs répétés, régurgitations,
pâleurs,...
Ø
lorsque
le liquide gastrique fait irruption dans le larynx (ensuite dans
les bronches), et le nez, peuvent apparaître des bronchites,
otites, et rhino-pharyngites
Ø
Syndrome
de sandifer
(posture anormale de la tête et du cou évoquant un
torticolis)
Le reflux
peut être favorisé par les situations suivantes :
Ø
enfant prématuré
(et donc encore plus immature que l'enfant né à
terme)
Ø
enfant atteint
de maladies respiratoires (en raison de phénomènes
d'hyper pression dans la cage thoracique venant comprimer l'sophage
et l'estomac)
Ø
positions
semi-assises ou assises qui tassent l'estomac
Ø
le port
de couches ou de vêtements trop serrés qui appuient
sur le ventre
Conseils en cas de reflux simple
(pas
de douleurs, reflux peu abondant, peu fréquent, ne survenant
pas pendant le sommeil) :
Ø ne pas donner une trop
grande quantité de lait par biberon
Ø diminuer le débit
de la tétine pour ralentir la prise du biberon
Ø espacer les repas
Ø épaissir les
repas ou utiliser un lait anti-reflux (demandez conseil à
votre pharmacien)
Ø ne pas laisser un bébé
boire seul, calé par un coussin
Ø Il faut éviter
d'asseoir votre bébé dans le baby-relax. En effet,
la position assise dans les baby-relax est déconseillée
depuis longtemps car elle augmente la pression abdominale, et
ainsi favorise le reflux.
Ø Éviter le tabagisme
passif qui diminue le tonus du sphincter inférieur de l'sophage
et favorise donc le reflux (parents fumeurs pensez-y !!)
Ø Aérer les pièces
d'habitation, dont la chambre du bébé régulièrement,
en raison de la pollution domestique souvent plus importante que
la pollution extérieure.
Ø En position couchée,
le haut du corps sera surélevé de 30° (position
proclive), Il faut toujours observer les règles de prévention,
c'est à dire un matelas ferme, le mieux étant d'incliner
le lit dans son intégralité permettant au matelas
de rester en contact permanent avec le sommier, de ne pas se trouver
avec le haut du matelas en haut des barreaux avec la peur de voir
bébé tomber de son lit. (voir nos conseils pour incliner
le lit)
Conseils en cas de RGO
Les
RGO pathologiques nécessitent, un fractionnement des repas
et des traitements médicamenteux.
En
cas de reflux sévère, le médecin proposera
les traitements suivants :
Ø en plus de ceux précédemment
cités pour le reflux simple,
Ø des pansements so-gastriques
comme le gel de Polysilane® (diméticone) ou le Gaviscon®
(alginates+hydroxyde d'alumine). Ces derniers protègent
la muqueuse digestive en tapissant les parois de l'sophage
et de l'estomac, d'où l'appellation de pansements
Ø Des stimulants de la
motricité digestive comme le Primperan® (metacloropramide)
ou le Motilium® (dompéridone) ou Debridat® (trimébutine).
Ø des " prokinétiques
" : ces médicaments vont modifier la pression dans
le sphincter de l'sophage et ainsi empêcher les remontées
de liquide. Le plus communément prescrit est le Prépulsid®
(cisapride). Il s'agit de médicaments non dénués
d'effets secondaires, bien que rares, et de ce fait ils sont réservés
aux cas sévères. C'est le médecin
qui jugera de l'intérêt de cette prise médicamenteuse
Ø des inhibiteurs de
la sécrétion acide, appelés anti-H2 (Tagamet®
(cimétidine) , Raniplex® (ranitidine) ) en cas de brûlure
importante de l'sophage (sophagite)
Ø En position couchée,
le haut du corps sera surélevé de 30° (position
proclive), Il faut toujours observer les règles de prévention,
c'est à dire un matelas ferme, le mieux étant d'incliner
le lit dans son intégralité permettant au matelas
de rester en contact permanent avec le sommier, de ne pas se trouver
avec le haut du matelas en haut des barreaux avec la peur de voir
bébé tomber de son lit et d'éviter une éventuelle
position assise à proscrire.
(voir nos conseils pour
incliner le lit)
Chez
le nourrisson, l'évolution du RGO est le plus souvent
spontanément favorable. Car ce reflux disparaît généralement
au fur et à mesure du passage à la station debout
et à une alimentation plus solide...85% des RGO disparaissent
vers 18-24 mois.
j'ai
bien dit le plus souvent, dans certains cas malheureusement la
galère perdure.
Le traitement
chirurgical n'est indiqué qu'en cas d'échec prolongé
(2-3 ans) du traitement médical bien conduit avec persistance
de symptômes inquiétants, surtout s'il existe une
anomalie anatomique malformative associée par exemple en
cas de hernie hiatale volumineuse (sac de viscères faisant
irruption par le diaphragme et venant comprimer l'sophage),
de rétrécissement du tube digestif appelé
" sténose peptique ".
L'intervention
la plus fréquemment proposée est appelée
intervention de " Nissen " et consiste à
créer une valve anti-reflux
malaise du nourrisson
Chez
le nourrisson, un malaise, même bénin, ne doit pas
rester sans suite. Il faut toujours en rechercher les facteurs,
afin d'éviter la survenue d'un autre malaise qui pourrait
mettre la vie de l'enfant en danger.
Ø Bébé
devient bleu ou très pâle
Ø éprouve des
difficultés à respirer
Ø son corps devient tout
mou...
A cela
peuvent s'ajouter :
Ø des vomissements
Ø des régurgitations
importantes
Ø une fièvre supérieure
à 38°C.
Tels
sont les signes du "malaise du nourrisson" qui peut
frapper un tout-petit entre un mois et demi et un an, avec un
"pic" vers l'âge de 2 mois, à n'importe
quel moment du jour ou de la nuit
Des causes diverses
:
Ø les convulsions
Ø les maladies infectieuses
Ø les troubles neurologiques
Ø la régulation
du cur
Ø le reflux gastro-oesophagien
(RGO)
Ø l'hyperréactivité
vagale (HRV)
Ø l'hyperactivité
des nerfs vagues et une propension aux malaises.
Mesures à
prendre :
Après
un premier malaise, le médecin consulté effectuera
des examens afin d'en déceler les causes et de prescrire
un traitement.
"Examens qui seront fonction de l'intensité
du malaise", souligne le médecin. Si, dans
de rares cas, les recherches s'avèrent négatives
(causes incertaines), la solution peut passer, en dernier recours,
par le "moniteur à domicile", un
appareil qui permet de surveiller en permanence ou non le rythme
cardio-respiratoire du petit et donne l'alerte en cas de trouble.
Une mise
en garde toutefois contre le "monitoring sauvage" :
des parents achètent dans le commerce des moniteurs, sans
même avoir fait réaliser un bilan. Il est donc essentiel
de passer par un service de pédiatrie habilité qui
prêtera l'appareil en expliquant aux parents son fonctionnement
ainsi que les manuvres de réanimation à effectuer
en cas de malaise.
mort subite du nourrisson
La
mort subite du nourrisson est la mort soudaine et imprévue
d'un nourrisson apparemment bien portant.
Survenant
essentiellement chez les petits âgés de deux à
quatre mois - les garçons sont plus menacés que
les filles - elle devient plus rare à six mois, et, au-delà
d'un an, très exceptionnelle.
Bien que les toutes les causes ne soient pas encore connues,
il est des précautions à prendre qui ne peuvent
que prévenir un tel risque.
Malheureusement en aucun cas cela ne met à l'abri d'un
tel accident.
les deux plus importants :
Ø
pas d'ambiance
de tabac
Ø couchage sur le dos
avis personnel sur MSN
Des
études ont permis d'identifier en partie les causes de
ce type de décès, qui survient essentiellement lors
du sommeil de l'enfant, notamment entre les deuxième et
quatrième mois. Une chose est sûre : la mort subite
du nourrisson est en grande partie prévenue par le coucher
dorsal des bébés.
En ce
qui me concerne et par ce que j'ai pu voir, je serais tenté
de dire qu'une des causes peut être tout simplement la peur,
bien sur cela n'engage que moi.
Pourquoi
la peur: un jour j'étais parti dans le salon laissant ma
fille seule dans sa chambre sur son tapis de jeux, elle avait
alors 10 mois, soudain je n'entendis plus les gazouillis de ma
fille, je me précipite alors et la je vois ma fille la
main coincée dans un tiroir (elle essayait de retirer sa
main mais avec l'autre elle poussait sur le tiroir) et bien que
cela semble douloureux, aucun son ne sortait de sa bouche, elle
était en apnée, je lui ai alors retirer les mains
du tiroir et lui ai soufflé dans la bouche et fort heureusement
c'est reparti.
C'est
pourquoi j'en suis venue à me demander si dans certains
cas de MSN l'enfant n'avait pas eu peur, peur de quoi, tout simplement
une jambe coincée dans les barreaux qu'il n'arrive pas
à retirer, un doudou sur le pied dont il ne peut se débarrasser,
le bras coincé entre le bord du lit et le matelas que l'on
ne peut enlever...
C'est
une opinion tout à fait personnelle mais si vous avez remarqué
quelque chose de ce genre merci de me faire part de vos commentaires
:
contactez-moi
Nez bouché?
Certains
enfants ont le nez bouché quasiment en permanence, causes
à rechercher :
Ø Il faut d'abord s'assurer,
par un examen ORL, que l'enfant ne souffre pas d'une petite anomalie
malformative , déviation de la cloison nasale, par exemple.
Ø Qu'il ne présente pas des régurgitations
alimentaires répétées, RGO
Ø vie en collectivité
(transmission de virus )
Ø tabagisme
Ø pollution atmosphérique
si rien de tel n'est en cause, il faudra conclure que bébé
a une sensibilité particulière aux virus rhinopharyngés.
L'allergie, souvent évoquée dans ces circonstances,
est bien difficile à mettre en évidence à
cet âge.
extrait d'un article du professeur Michel
Odièvre :
Infections
respiratoires et abus thérapeutiques
La
période s'étendant grosso modo de la Toussaint à
Pâques est propice à la recrudescence des infections
respiratoires aiguës chez les jeunes enfants, certains d'entre
eux présentant même des épisodes infectieux
à répétition.
Il
n'est pas exceptionnel que des antibiotiques divers soient prescrits
à cette occasion, voire changés au bout de quelques
jours ; il n'est pas rare non plus que des dérivés
de la cortisone soient prescrits pour leur effet anti-inflammatoire.
Il
faut savoir que l'immense majorité de ces infections sont
d'origine virale, les virus étant transmis d'enfant à
enfant dans les collectivités ou à la maison.
La
première manifestation de l'infection virale respiratoire
est un écoulement nasal (rhinite) qui peut ensuite s'étendre
au pharynx (rhinopharyngite)
ou aux bronches (bronchite, bronchiolite) ainsi qu'aux oreilles
(otite). Aucun antibiotique n'est efficace sur les virus et sa
prescription d'emblée est un non-sens. Sa seule indication
est le traitement des surinfections d'origine bactérienne
; celles-ci doivent être recherchées lorsque la fièvre
persiste au-delà de 3 à 4 jours ou si elle réapparaît
alors que l'infection initiale semblait s'amender. La prescription
abusive d'antibiotiques devant une infection qui débute
par une rhinite est coûteuse et risque de faciliter le développement
de bactéries résistantes.
Les
dérivés de la cortisone sont également de
plus en plus prescrits devant une infection respiratoire ; rappelons
que leurs seules indications concernent les laryngites aiguës,
certaines crises d'asthme et certaines sinusites ; prescrits isolément
(comme d'ailleurs les anti-inflammatoires non stéroïdiens),
ils risquent de faciliter la survenue et la diffusion d'une surinfection
bactérienne.
Chacun en tirera ce que bon lui semble.